Les soeurs d’Irlande : Eliza la rebelle

les-soeurs-d-irlande,-tome-1---eliza,-la-rebelle-160130-250-400Présentation de l’éditeur : 1797. L’Irlande est au bord de la guerre civile. Quand William Denton revient à Dublin avec son régiment anglais, il retrouve Eliza Blacknall, son amour de jeunesse. La flamme de leur passion ne tarde pas à se raviver, mais tout les oppose. En effet, la jeune comtesse ne cache pas sa sympathie pour les indépendantistes. Pire, elle est soupçonnée de coalition avec ceux que William a pour mission d’écraser. A l’aube d’un soulèvement, Eliza s’obstine à jouer avec le feu. Et William est confronté à un dilemme déchirant : trahir son honneur pour la sauver ou bafouer leur amour s’il reste fidèle à lui-même.

C’est donc en terre d’Irlande que je voudrais vous entrainer aujourd’hui.
Celle-ci est à un tournant de son histoire : sous dépendance anglaise depuis la fin XIIème siècle, elle dispose encore d’un parlement, majoritairement aux mains des protestants issus de la colonisation anglaise, galloise et écossaise, et reste une entité à part entière même si elle reconnait le roi d’Angleterre comme son souverain.
La fin du XVIIIème siècle a vu se dérouler deux révolutions qui ont abouti l’une à la proclamation d’indépendance de l’Amérique, l’autre à l’instauration de la république en France.
Des idéaux nés dans ces deux pays se nourrissent les espoirs des irlandais indépendantistes et en cette année 1798, la révolte s’organise.
L’Angleterre s’inquiète et réprime dans le sang cette tentative de révolution.
C’est en 1800 que sera voté « l’acte d’union », qui fera de l’Irlande une simple région dans l’ensemble plus vaste du Royaume-Uni de Grande–Bretagne (fusion de l’Angleterre et de l’Ecosse) et d’Irlande.

1790. Nous faisons la connaissance d’Eliza et de William. Elle est issue de la noblesse, lui ne l’est pas. Tous deux sont nés dans des familles d’origine anglaise, installées là depuis un siècle.
Lady Eliza Blacknall, belle aux cheveux d’ébène et aux yeux bleus, a 15 ans et est depuis toujours fascinée par l’Irlande des fées et des lutins, de la bière et de la gigue, celle des natifs de cette terre. Elle rêve d’indépendance pour son pays
William Denton, légèrement plus vieux, grand blond aux yeux bleu-vert, est de tendance loyaliste : L’Irlande doit allégeance au roi d’Angleterre, celui-là même qui a permis aux familles Blacknall et Denton de faire fortune grâce aux terres qui leurs ont été attribuées. Il est le cadet de sa famille, et pour pouvoir s’établir, a choisi de faire carrière dans l’armée anglaise.
En cette soirée de bal, tout bascule : cet engagement met fin à la douce amitié amoureuse qui les lie depuis toujours. Lui part pour les Caraïbes, elle accepte de se marier et deviendra donc comtesse

 1797. Eliza est veuve, et est connue pour sa sympathie plus qu’appuyée envers la sédition qui couve. Lui est de retour sur les terres d’Irlande et c’est à la faveur d’un bal qu’ils se retrouvent. Alors que la révolte gronde, qu’elle s’engage dans les idéaux indépendantistes et qu’il reste fidèle à son devoir envers la couronne d’Angleterre, leur amour renaît de ses cendres, menacé par la « grande histoire » qui suit son cours. Chaque étreinte est passionnée, car elle sera peut-être la dernière. Pourront-ils rester ensemble malgré tout ce qui les sépare ?

Sans temps mort, haletant, le récit, bien structuré et agréable à lire, nous emporte dans une très jolie histoire d’amour et contient suffisamment de références historiques pour que l’indécrottable ex-historienne-sorbonnarde que je suis soit satisfaite de ne pas trop se poser de questions sur cette période de l’histoire de l’Irlande que je ne connaissais absolument pas (et que bien sûr je suis allé ensuite découvrir sur la toile).

Les personnages sont attachants, pas manichéens, idéalistes, beaux, intelligents… tout ce qui fait une bonne romance historique. Ont fait aussi connaissance des deux sœurs d’Eliza, Anna et Caroline, ainsi que de leur mère, Katherine, qui ont leur importance dans l’histoire.

Mon seul regret sera
Attention Spoiler La fin un peu rapide : en effet, comment accréditer la démission de William de l’armée, alors que le pays est à feu et à sang ? À mon avis, c’est une accusation de trahison qui aurait dû lui pendre au nez. Fin Spoiler

A noter que l’auteur se permet de lancer quelques pistes croustillantes sur ce que sera le deuxième volet de cette trilogie, Anna la bohème, ce qui met encore plus en appétit ! Du coup j’ai commandé la suite, dont le troisième volet en anglais histoire de ne pas avoir à patienter pour en connaitre la fin!

Mon premier mardi inavouable…

delicieuse250Présentation de l’éditeur : les plaisirs de la table, les plaisirs de la chair… Stuart Somerset s’intéresse peu à ces frivolités. Politicien plein d’avenir, il s’occupe de choses sérieuses. Alors pourquoi est-il bouleversé par les petits plats de sa nouvelle cuisinière ? C’est que Verity Durant cuisine avec son âme et son cœur. Et à mesure que ses papilles s’éveillent, Stuart se sent devenir gourmand, sensuel, obsédé par cette mystérieuse magicienne des fourneaux qui, du fin fond de sa cuisine, l’envoûte, le plonge malgré lui dans les affres de la volupté et réveille l’homme qu’il fut jadis : un homme qui, dix ans plus tôt, laissa échapper le bonheur…Une histoire délicieusement sensuelle… à déguster !

Or donc, j’ai voulu me dédouaner de succomber à la tentation de découvrir un recueil de la collection Aventures et passions en décidant de participer au mardi de Stephie.

J’ai d’abord été attirée par la couverture. Cette cascade de groseilles m’a fait de l’œil. Le titre, Délicieuse, m’a interpellé. Je m’attendais à un livre qui volait pas très haut, entrecoupant scène à l’eau de rose et scène coquines, et bien j’ai été agréablement surprise.

Nous sommes en 1892. Verity Durant n’est pas ce qu’on pense d’elle. C’est une jeune femme de 33 ans, qui travaille depuis 10 ans pour Bertram Somerset, qui fut son amant, et qu’elle espérait épouser. Son passé est lourd de secrets, qui ont fait d’elle une jeune fille du monde déchue. C’est une femme forte, qui combat l’adversité avec pugnacité.
Stuart Somerset est le bâtard qui a réussi. Son père l’a reconnu et élevé. Il a bénéficié de la meilleure des éducations et de l’affection de son frère et de son père. Pourtant à la mort de celui-ci, ils se sont déchirés pour l’héritage devant les tribunaux.
Bertram meure subitement à 38 ans, sans héritier direct. Stuart se retrouve donc à la tête de Fairleigh Park.
Dix ans auparavant, il a croisé le chemin de Verity, lors d’une nuit qui a bouleversé leur cœur, où elle garda son anonymat puis s’enfuit.
Sont-ils amenés à se retrouver aussi facilement ? Et bien non. Un des « tours » du livre est que le contact direct entre Verity et Stuart sera tardif dans le livre, et que même à ce moment là, Verity fera en sorte que son visage soit toujours dérobé aux yeux de Stuart.

Il y a des scènes érotiques, mais pas tant que ça. la liaison entre redécouverte des sens par la nourriture et redécouverte de la sensualité est bien vue.
On fait le parcours du tendre avec deux cœurs brisés par la vie, rendus caustiques, désabusés. Elle transcende sa sensualité, sa tendresse, ses émotions dans une cuisine délectable. Il fait le douloureux chemin vers la paix avec son passé.
Ils se sont aimés 10 ans auparavant et en on tous les deux gardé un souvenir ébloui. Ils retombent amoureux l’un de l’autre sans se voir mais en se comprenant enfin.

 A cette histoire fait contrepoint celle que vit la fiancée de Stuart, Lizzie, profondément troublée par le secrétaire de celui-ci, William. Ils ne peuvent se supporter et chacun d’eux cachent aussi leurs secrets.

Oui, c’est ce doux-amer qui sous-tend le livre qui m’a séduite.

Je ne sais si c’est Sherry Thomas ou la collection qui est bonne, donc je vais lire un autre A&P et un autre Sherry Thomas pour me faire une idée !

Un petit extrait pour finir, passage qui se situe au début de l’histoire :

Il n’avait même plus l’excuse d’avoir faim. Le pain beurré l’avait bien calé. Pourtant, il ne pouvait détacher son regard de cette crème d’un brun profond, brillant, dont l’arôme corsé de cacao lui donnait envie de plonger directement la langue au cœur de son onctuosité pour crever la fine pellicule fondante qui la recouvrait.

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La radio des blogueurs se pare de rose !

Leiloona nous propose de poster en ce jour de Saint Valentin, je cite « de se réchauffer les oreilles avec des chansons hot, hot, hot «  Voici donc ma proposition, Possibly maybe, de Björk, issu de l’album Homogenic. Sexe, amour.. tout y est 🙂

Your flirt finds me out
Teases the crack in me
Smittens me with hope

Possibly maybe, possibly maybe, possibly maybe.

As much as I definitely enjoy solitude
I wouldn’t mind perhaps
Spending little time with you
Sometimes, sometimes

Possibly maybe probably love,
Possibly maybe probably love

Uncertainty excites me
Baby
Who knows what’s going to happen?
Lottery or car crash
Or you’ll join a cult

Probably maybe, possibly love
Probably maybe, possibly love
possibly

Mon petit vulcan
You’re eruptions and disasters
I keep calm
Admiring your lava
I keep calm

Possibly maybe probably love
Possibly maybe probably love

Electric shocks
I love them
With you dozen a day
But after a while I wonder
Where’s that love you promised me?
Where is it?

Possibly maybe probably love
Possibly maybe probably love

How can you offer me love like that?
My heart’s burned
How can you offer me love like that?
I’m exhausted
Leave me alone

Possibly maybe, possibly maybe, possibly maybe.

Since we broke up
I’m using lipstick again
I suck my tongue
In remembrance of you

Possibly maybe, possibly maybe
Possibly maybe, possibly maybe
Possibly maybe, possibly maybe

Trop facile…

LE-CLAN-KAHILL---TOME-1---ETERNELLEPrésentation de l’éditeur : il y a plusieurs siècles, le clan de vampires Kahill est venu s’échouer sur les rives de la péninsule endormie de Clare Point, dans le Delaware. L’agent du FBI Fia Kahill enquête sur les meurtres d un tueur de vampires. Pour l’aider, on lui impose comme partenaire Glen, le portrait craché de l homme qu’elle a aimé autrefois, et qui l’a trahie. Mais quand les meurtres se multiplient, Fia est obligée de lui faire confiance. Or, voilà qu’un tueur a choisi Fia pour être sa prochaine victime…

Voilà déjà un truc qui part mal. La description de l’éditeur est finalement peu en rapport avec le livre, ou plus exactement le déroulé : histoire de vendre plus ?

Donc, les vampires Kahill sont issus d’un clan irlandais qui, vers le Vème siècle de notre ère, a été damné et maudit par Dieu, hommes et femmes devenant vampires pour les punir à la fois de leur soif de pouvoir et du lucre, leur façon sanguinaire de se l’approprier, et de leur volonté de ne pas se convertir au christianisme.
Trois siècles plus tôt, le Haut Conseil des Kahill a décidé de vouer le clan à l’élimination des monstres humains (pédophiles, tueurs en série etc.).
Les Kahill se cachent tous dans la ville de Clare Point, ville touristique les mois de temps cléments. C’est là qu’ils vivent, meurent, puis renaissent trois jour après leur décès à l’état d’adolescents, devant retrouver à la fois leur pouvoirs et la mémoire.
Ils vivent du sang des animaux, mangent comme les humains, supportent le soleil, ont l’odorat, la vue et l’ouïe bien plus développés que les êtres humains, sont télépathes.
Un meurtre particulièrement atroce vient d’être commis dans cette petite ville. Un des vampires, le postier, vient d’être assassiné. On lui a coupé la tête et les pieds, et ont les as emportés.
Dans ce cycle de vie, Fia Kahill est agent du FBI. Elle vit à Philadelphie. Elle fut à l’origine d’un massacre dans le village irlandais de son camp, qui fut suivi du départ du clan vers l’Amérique. Trahie par son grand amour humain, Ian, en fait un tueur de vampire.
La communauté de vampire réagit vite, demandant à l’un des leurs, sénateur des Etats-Unis, de faire nommer une des leur responsable de l’enquête, quitte à ne pas respecter les juridictions. Fia doit donc abandonner une enquête en cours, mystérieuse, qui lui inspire un sentiment de déjà vu, pour se rendre à Clare Point. Une mauvaise surprise l’attend sur place : en plus d’un cadavre de vampire décapité, et elle se retrouve en face d’un collègue qui est le sosie d’Ian, et avec qui elle va devoir travailler.
S’ensuivent une histoire d’amour, une chasse aux tueurs de vampire en série, un problème avec un ex de Fia, l’enquête sur le meurtre à l’odeur de déjà vu qui revient à la surface…

Le problème, c’est que toutes les questions soulevées ne trouveront pas de réponse. Entre meurtre resté impuni, conséquence de la transgression du code vampire (on ne fricote pas avec les humains) à peine effleurée, psychologie des personnages peu riche malgré le psy de l’histoire, on reste sur sa faim. Il y a plein de bons passages, de bonnes idées, mais traitées si légèrement que le texte en devient moyen, l’intrigue moyen, et notre intérêt… moyen aussi.

Bref, ça sent le gâchis.

Mes confitures – Christine Ferber

41D2i7Pwr2L._SY300_Confiture d’orange sanguine selon la recette de Christine Ferber

1.200 kg environ d’oranges sanguines, soit 500g (50cl) de jus
750g de pommes granny smith
1 kg de sucre cristallisé + 200 g
750g (75 cl) d’eau + 200 g (20 cl)
2 oranges non traitées
Le jus d’un petit citron

Rincer les pommes à l’eau fraiche. Equeutez-les et coupez-les en quatre, sans les peler. Posez-les dans une bassine à confiture et couvrez-les de 750g d’eau. Portez à ébullition et laissez mijoter pendant 30 minutes à feu doux.les pommes seront alors tendres. Recueillez le jus en versant la préparation dans un chinois fin et en pressant légèrement les fruits avec le dos de l’écumoire. Puis filtrez une seconde fois ce jus à l’étamine préalablement mouillée et essorée, en laissant le jus s’écouler librement. Il est préférable de laisser reposer ce jus une nuit au frais.
Le lendemain pesez 500 g de jus obtenu en laissant dans la terrine le dépôt qui s’est formé durant la nuit, afin d’obtenir une confiture lumineuse.
Pressez les oranges sanguines. Pesez 500 g de jus et réservez les pépins dans une mousseline.
Rincez et brossez les deux oranges non traitées à l’eau fraiche et coupez-les en très fines rondelles. Dans une bassine à confiture, pochez ces rondelles avec 200 g de sucre et 200 g d’eau. Maintenez l’ébullition jusqu’à ce que les rondelles soient translucides. Ajoutez le jus de pomme, le jus d’orange, 1 kg de sucre, le jus de citron et les pépins dans la mousseline. Portez à ébullition en remuant délicatement. Ecumez, maintenez la cuisson à feu vif pendant dix minutes environ en remuant toujours. Ecumez encore s’il y a lieu. Retirez la mousseline de pépins. Redonnez un bouillon. Vérifiez la nappe. Mettez aussitôt votre confiture en pots et couvrez.

Comme le dit elle-même Christine Ferber, « une confiture est toujours une création ! »

Il n’y a rien de plus intangible, de plus précis, de moins prévisible que la confiture. Un paradoxe en soit. C’est surement pour cela que j’aime autant en faire ! Il se trouve aussi que l’un de mes agrumes préférés est l’orange sanguine. J’en raffole. D’où mon envie de garder les gouts de l’hiver pour cet été (et vice versa plus tard dans l’année !).

Les recettes de Christine Ferber sont déclinées selon les saisons. On commence par le printemps et ses fruits rouges, on continue avec l’été et ses fruits gorgés de soleil, et on fini par les confitures de noël qui font entendre les clochettes du traineau du Père Noël rien qu’à en lire les ingrédients !

Certaines de ces confitures portent des noms qui sont en soi de la poésie : « Confiture de Madame » (cerises blanches à la rose), « Nougabricot », « Confiture de vieux garçon à la myrtille des bois, à la framboise des jardins et au kirsch ».

Les recettes sont très bien expliquées, les ingrédients pas trop difficiles à trouver (à part les fameuses pommes des jardins, j’y reviendrai), les ustensiles trouvables. De la bonne vulgarisation d’un savoir-faire artisanal réputé dans le monde, Christine Ferber travaillant aussi pour de grandes tables.

Il faut pouvoir consacrer du temps à certaines recettes ; pas qu’elles soient longues à réaliser, mais Christine Ferber réalise parfois la cuisson sur 2 ou trois jours pour exhaler les saveurs du fruit.

Il reste l’obstacle de l’utilisation de la fameuse gelée de pommes vertes du jardin, base de pas mal de recettes de confitures de fruits à très peu de teneur de pectine. Déjà il faut avoir des pommes dans le jardin, ou dans mon cas, un jardin !confiture1 Je pense que faire de la gelée de pommes granny smith pourrait remplacer cet ingrédient (je vais tenter le coup une autre fois).

Alors me direz-vous, cette confiture d’oranges sanguine ? ! Et bien je l’ai « ratée », lol. Je l’ai faite trop cuire, elle s’est transformée en un délicieux confit qui file comme du caramel mou 🙂 . Le goût est délicieux quoique légèrement caramélisé. Bon, le premier pot file à une telle vitesse que je pense que c’est un ratage réussi !

Jeu d’ombres : Sherlock Holmes 2

19849297.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-20111116_121029Synopsis et détails (Allocine.com)
Sherlock Holmes a toujours été réputé pour être l’homme à l’esprit le plus affûté de son époque. Jusqu’au jour où le redoutable professeur James Moriarty, criminel d’une puissance intellectuelle comparable à celle du célèbre détective, fait son entrée en scène… Il a même sans doute un net avantage sur Holmes car il met non seulement son intelligence au service de noirs desseins, mais il est totalement dépourvu de sens moral. Partout dans le monde, la presse s’enflamme : on apprend ainsi qu’en Inde un magnat du coton est ruiné par un scandale, ou qu’en Chine un trafiquant d’opium est décédé, en apparence, d’une overdose, ou encore que des attentats se sont produits à Strasbourg et à Vienne et qu’aux Etats-Unis, un baron de l’acier vient de mourir.
Personne ne voit le lien entre ces événements qui semblent sans rapport, hormis le grand Sherlock Holmes qui y discerne la même volonté maléfique de semer la mort et la destruction. Et ces crimes portent tous la marque du sinistre Moriarty. Tandis que leur enquête les mène en France, en Allemagne et en Suisse, Holmes et Watson prennent de plus en plus de risques. Mais Moriarty a systématiquement un coup d’avance et semble tout près d’atteindre son objectif. S’il y parvient, non seulement sa fortune et son pouvoir seront sans limite, mais le cours de l’Histoire pourrait bien en être changé à jamais…

De l’action, de la finesse, du rythme, du beau garçon, de l’humour… Tout ça dans un film ? Oui c’est possible ma petite dame ! Ce Sherlock Holmes rempli toute ses promesses. Très chouette visuellement (certaines scènes louchent sur le John Woo de la grande époque avec ses ralentis spectaculaires), scénario intéressant et pertinent historiquement, acteurs formidables, Robert Downey Jr en grande forme, virevoltant, et Jude Law, métamorphosé par ses favoris et ses moustaches, perd son côté « je-suis-un-super-beau-gosse-tout-lisse », ce qui mets vraiment son jeu d’acteur en valeur. J’ai passé un très bon moment de cinéma.