The Hellions of Havisham [02] The Earl Takes All – Lorraine Heath

26029545Présentation de l’éditeur (traduction ma pomme):
Une nuit d’été, Edward Alcott succombe à la tentation et embrasse Lady Julia Kenney dans un jardin sombre. Cependant, il serait bon de taire la passion qu’elle suscite en lui car elle va épouser son jumeau, le comte de Greyling. Mais quand la tragédie frappe, et pour honorer le vœu qu’il fait à son frère mourant, Edward doit prétendre être Greyling, jusqu’à ce que la comtesse donne naissance à son enfant.
Alors que son mari revient d’un séjour de plusieurs mois, Julia le trouve changé. Plus hardi, plus audacieux et plus séducteur, même s’il se limite aux baisers. Avec chaque jour qui passe, elle tombe plus profondément amoureuse.
Pour Edward les braises du désir suscité cette lointaine nuit sont rapidement ravivées. Il désire ardemment être vraiment son mari . Mais si elle découvre sa ruse, elle le méprisera – et la loi anglaise l’empêche de se marier la veuve de son frère. Pourtant, il doit tout oser et tout risquer en révélant son secret s’il veut vraiment l’emporter.

La présentation de l’éditeur pose bien les bases du récit de ce deuxième tome de la série
Edward Alcott a embrassé celle qui doit prochainement épouser son jumeau. Elle ne l’a pas dénoncé, mais depuis cet incident elle le bat froid. Buveur, séducteur, joueur, Edward ne fait rien pour arranger cette situation, mais souffre de l’éloignement progressif de son frère.
Avant de rencontrer sa future femme, Greyling voyageait énormément avec son frères et leurs deux amis, avec qui ils partagent des circonstances tragiques. Trois des garçons sont devenus orphelins suite à une catastrophe ferroviaire. Leurs parents avaient désigné comme tuteur le père du quatrième. Hors celui-ci est tombé (partiellement) dans la folie après de décès de sa femme… Ils eurent donc une enfance étrange et marquante.
Greyling accepte de partir en Afrique en compagnie de son frère pour un dernier voyage, pour retisser les liens entre eux. En cela Julia le soutient et voit partir son époux alors qu’elle est enceinte. c’est sa quatrième grossesse, elle a déjà perdu trois bébés.
Son époux revient d’Afrique, accompagné du corps de son jumeau. Mais ce n’est plus le même homme… Comme elle n’est plus exactement la femme qu’il a quitté.

Ce qui est passionnant dans ce livre c’est que :
1/ Greyling n’est pas un mauvais bougre. Plus renfermé, plus posé, plus responsable qu’Edward, on le connait peu, mais  il reste un homme apprécié et appréciable. Toute la gageure pour Lorraine Heath, c’est de permettre au lecteur d’aimer Edward, d’avoir envie de voir Julia succomber à ce nouvel amour, tout en ne noircissant pas Greyling;
2/ voir l’évolution des sentiments d’Edward, qui s’avoue peu à peu qu’il a toujours été amoureux de Julia et voir Julia tomber amoureuse d’Edward. Voir la réaction de Julia quand elle apprend la vérité et la suite des évènements.
3/ constater le tour de force de l’auteur (qui franchement, m’a épatée) de ne pas tomber dans le tout rose, tout sucré ou dans le grandiloquent. Tout est fait de nuances, de sensibilité, de justesse dans les sentiments, dans l’évolution des personnages, dans les étapes du récit, et tout cela est cohérent. Et même si l’histoire finit bien, il faudra lever beaucoup d’obstacles et dépasser beaucoup de souffrance pour arriver à cette conclusion positive.

J’ai positivement été embarquée par l’histoire, le récit, les personnages. J’ai  tout simplement adoré.

The Prince Catchers [03] I Loved a Rogue – Katharine Ashe

19868651Aujourd’hui je vous parle du dernier livre d’une trilogie. Pourquoi je commence par la fin? parce que c’est cet ouvrage que Katharine Ashe m’a gentiment dédicacé!

Présentation de l’éditeur: (traduction ma pomme) :
Elle sait servir le thé, gérer un ménage, et coudre une modeste robe. En bref, Eleanor Caulfield est la parfaite fille de vicaire. Pourtant, il fut un temps où elle aurait tout risqué pour le gitan aux yeux noirs qui lui a brisé le coeur. Maintenant, il se tient devant elle, sombre, viril, et prêt à l’accompagner dans son voyage pour trouver la vérité au sujet de ses racines.
Partir onze ans auparavant aurait dû donner à Taliesin sa liberté . Au lieu de cela, il retourne vers Eleanor, déterminé à l’avoir pour lui tout seul, à la tenter de ses baisers, lui promettant une passion qu’elle s’est déniée si longtemps. Mais s’il était entiché avant, il est absolument pas préparé à ce qui va se passer quand Eleanor se décidera à abandonner toute convention, et à vivre vraiment.

Eleanor est l’aînée de trois sœurs. Rescapées d’un naufrage qui n’a laissées que ces trois petites filles comme survivantes, trop jeunes pour savoir s’identifier, elles seront placées dans un orphelinat géré par une vraie marâtre.
Un jour, le vicaire Caulfield vient les recueillir. Il vient lui-même de perdre femme et enfant et veut donc adoucir son deuil.
Eleanor, Arabella et Ravenna sont donc élevées modestement, par un père adoptif érudit, en compagnie de Taliesin, jeune gitan un peu plus âgé qu’elles, qui bénéficie, grâce aux menus travaux effectués pour le vicaire Caulfield, de l’éducation auquel il n’aurait jamais eu accès autrement.Un jour de foire, la diseuse de bonne aventure fait une prédictions aux trois petites filles : elles retrouveront leurs parents si l’une d’elle épouse un prince, et continuer à jalousement cacher la bague d’homme qui a été confiée à Eleanor par sa mère avant d’embarquer…
Déjà Arabella et Ravenna ont cherché leur prince, ont échoué mais trouvé l’amour et un mari. Il ne reste plus qu’Eleanor, la fille parfaite du vicaire : effacée, studieuse, prodigieusement intelligente et instruite, le bras-droit de son père adoptif.
Ayant souffert d’une maladie grave des poumons à l’adolescence, elle est perçue comme fragile par toute sa famille.
Le seul à la voir différemment, c’est Taliesin, qui tout au long de la convalescence d’Eleanor, la poussera vers la guérison.Ils vivent ensemble leurs premiers amours, leurs premiers émois. Mais aussi une intense trahison quand Taleisin disparaît de la vie d’Eleanor après l’échange de leur premier baiser, sans explications.
Onze ans plus tard, c’est le remariage du vicaire Caulfield qui va inciter Eleanor à partir de sous son toit pour vivre une  grande aventure, et part à la recherche de ses racines… Flanquée de Taleisin à qui Arabella et Ravenna demande de veiller sur leur sœur.27850278
Tous les deux sont blessés par leur rupture : elle n’a pas les clés pour la comprendre, il tait les raisons de son départ.
Leur quête s’annonce mouvementée, leur relation tout autant… Comment vont-ils se retrouver? Que découvriront-ils sur le passé des trois sœurs?

Le récit est virevoltant, plein de rebondissements et de passion. Comme toute la série d’ailleurs.
J’ai aimé la sortie de sa coquille d’Eleanor, l’amour pur que lui porte Taliesin (même s’il est buté le garçon sur l’idée qu’il ne peut pas lui arriver à la cheville du fait de ses origines gitanes), le background historique intéressant et rarement exploité, le romanesque de l’histoire familial des trois sœurs.
Préparez-vous à (je cite Katharine Ashe, qui parle très bien français) « une tempête d’émotions » 🙂

20150901LUENVO

Castles Ever After [01] Romancing the Duke – Tessa Dare

18052985Présentation de l’éditeur : (traduit par ma pomme):
Dans le premier tome de la captivante série de Tessa Dare, Castles Ever After , une mystérieuse forteresse est le cadre d’ un amour improbable. . .
En tant que fille d’un célèbre auteur , Isolde Ophelia Goodnight a grandi avec des histoires de chevaliers courageux et de damoiselles. La romance fera partie intégrante de son avenir à elle aussi, elle n’en doutait pas. Les histoires offraient d’infinies possibilités.
Mais à mesure qu’elle grandissait , Izzy les a biffées . Une par un par une.
Vilain petit canard transformé cygne ?
Enlevé par un beau brigand ?
Sauvée de la corvée par un prince charmant ?
Non, non , et … Heh .
A présent, Izzy a abandonné toute aspiration à la romance. Elle se contenterait d’un toit au-dessus de la tête.
Quel conte de fées reste-t-il à une femme de 26 ans, indigente, qui n’a même jamais été embrassée ?

Celui-ci.

Isolde Ophelia Goodnight est la fille de Sir Goodnight, célèbre écrivain d’une série pour enfants dont le cadre se passe dans un Moyen-Âge fantasmé de l’amour courtois, des chevaliers à la blanche armure, et des fêlons au cœur noir.
Tous les tomes commence par l’évocation d’Izzy, petite fille qui n’arrive pas à dormir dans sa chambre au plafond décoré d’étoiles et dont le père aimant va lui raconter une histoire chaque soir.
Mais la réalité n’est pas la fiction. Père absent, totalement immergé dans l’écriture et dans l’adulation de ses fans, il décède brutalement, laissant sa fille, qui lui a servit de secrétaire depuis longtemps, sans le sou puisqu’il n’a pas pensé à rédiger de testament. Il lui laisse toutefois un héritage moral pesant, la fascination et l’adoration de milliers de lecteurs, dont une partie s’est tellement investie dans le monde imaginaire De Sir Goodnight qu’elle ne fait plus la part des choses entre imaginaire et réalité, assimilant Izzy à la petite fille du livre, ne la voyant pas grandir, lui offrant des cadeaux aberrants tel qu’une hermine, une sale bête qui refuse de se laisser apprivoiser, parce que dans le livre…
Indigente, banale et désespérée, Izzy apprend une nouvelle incroyable : son parrain lui laisse en legs un château.
Ne faisant ni une, ni deux, elle s’embarque vers le Northumberland pour le château Gosley, sa nouvelle demeure.
Un seul hic: le détenteur précédent du château, avant que le parrain n’acquière le dit château, n’est pas mort…
Et Ransom William Dacre Vane, le onzième Duc de Rothbury, ne comprend absolument pas pourquoi cette jeune femme débarque dans sa vie, son chez lui, revendiquant la propriété du fief ancestral de sa famille. Emporté, méfiant et autoritaire, Ransom n’a rien pour plaire.
A sa décharge, Izzy ignore tout du Duc, qui, blessé sept mois auparavant lors d’un duel, a perdu la vue et se terre à Gosley, un château totalement délabré et pratiquement vide de meubles, peuplé par une myriade de chauve-souris.
Izzy veut rester, Ransom veut la faire partir. Mais il faut comprendre comment ils en sont arrivés là, et la seule façon de le faire est d’explorer la correspondance de Rothbury. Izzy propose donc un marché: elle reste au château comme secrétaire tant que cette correspondance n’a pas été lue. Ransom accepte, persuadé qu’il pourra bientôt la chasser de ses terres…

Une héroïne pleine de bon sens et de gaité, forte, qui fait face à son statut d’icône littéraire avec gentillesse, un héro ombrageux, affaibli par son handicap, rongé par l’orgueil, dépassé par la personnalité d’Izzy, en qui il finira par ne « voir » que beauté, un sombre complot pour spolier le Duc, l’intervention farfelue mais généreuse des fans de Sir Goodnight, un rebondissement (auquel j’avoue avoir pensé assez vite dans ma lecture), voilà les ingrédients d’une charmante histoire, très drôle, mais qui pose une vraie question sur la célébrité.

A venir sur le blog…

Grâce au Festival du roman féminin, j’ai eu la chance d’emporter avec moi pleins de livres dédicacés. Je vais donc me faire un plaisir de vous les bloguer dans les semaines à venir. J’aurais le plaisir d’ajouter ce logo à chaque chronique!20150901Et je commencerai par Katharine Ashe… Pour une fois je ferais consensus, car il est aussi traduit en français!

La série Maiden Lane vue par Elizabeth Hoyt

1x1_lilacPourquoi avoir situé la série lors de la période Géorgienne (1714-1830), plus exactement vers 1730-1740?
Par naïveté! Une envie d’écrire sur une période différente de la Régence, déjà très prisée.
C’est une époque marquée par de très grandes différences entre riches et pauvres, l’apparition d’une première addiction de masse (le gin), et en même temps une époque formidable de développement des sciences et de la philosophie.

Le gin, parlons-en. [*]
C’est un des premiers alcools forts. Il est obtenu par distillation d’une base de fermentation alcoolique d’un malt (orge, seigle, maïs) parfumé aux baies de genévrier. Cet alcool pouvait titrer jusqu’à 50 degrés. Avant, on buvait principalement de la bière coupée d’eau (sachant qu’à Londres, l’eau venait des égouts). Il a même été prohibé entre 1736 et 1742 au vu des ravages faits dans la population. Il permet aussi d’écouler les récoltes de grains de mauvaises qualité.
Elizabeth a parlé de son grand intérêt de l’impact de cette boisson sur la population de Londres. Elle explique qu’alors Londres était la plus grande métropole mondiale, avec un taux de mortalité effrayant mais qui était tout de même absorbé par la migration vers la capitale anglaise. Elle explique aussi qu’un grand débat, qui durera 40 ans environ, secouera la classe dirigeante et politique. En effet, au début de la production du gin, les aristocrates et les propriétaires terriens (souvent les mêmes) pouvaient vendre des récoltes de mauvaise qualité et trouver là donc un marché très intéressant pour leurs produits. Puis les classes dirigeantes s’inquiètent : la main d’œuvre se saoule plutôt que de manger, et ne peut plus travailler vu son addiction. Se pose alors la question de la régulation de la production et de la consommation du gin.
Elizabeth donne comme exemple retentissant qui a bouleversé l’opinion de l’époque le cas d’un mère infanticide, qui avait placé son enfant de 18 mois dans une maison des pauvres, puis l’avait repris avec elle et l’avait tué afin de récupérer les vêtements donnés à l’enfant pour pouvoir les vendre et se procurer du gin.
Elizabeth évoque aussi cette gravure : une mère saoule en train d’allaiter qui laisse tomber son enfant dans la rue. hes_0752-5702_1988_num_7_4_T1_0466_0000
Pourquoi cette invention du Fantôme de Saint Jean?
Très jeune Elizabeth a lu Sacramouche, vu des films de capes et d’épée, de pirates… Et dévoré des comics (Batman, Conan le Barbare, Spiderman, iron Man…). Elle aime les héros sombres et ombrageux. Batman lui plaisait beaucoup : riche, beau, célèbre… mais très traumatisé!
Elizabeth s’est inspirée de la légende urbaine du Spring-heeled Jack (plus tardive que la période du livre, première description en 1837), un être à l’aspect diabolique, avec de grandes griffes, des yeux rouges qui flamboient dans la nuit, faisant des bons d’une hauteur invraisemblable pour s’attaquer à ses victimes ou s’échapper en riant de façon stridente.

Comment est constituée la série?
La série est constitué de 4 arcs distincts, qu’elle perçoit comme des trilogies :
1 – 3 :    les livres sont centrés sur les ravages du gin, et sur les orphelins.
4 – 6 :    les livres sont centrés sur le Fantôme.
7 – 9 :    les livres sont centrés sur les Harte folies, un parc d’attraction (jardins à thèmes, feux d’artifices, opéra, théâtre,
danse…) [**]

10-12 : Scoop! Spoiler! les livres sont centrés sur une société secrète malfaisante qu’il faut détruire.

Et le prochain livre autour de Montgomery, Duke of Sin?
Il ne faudra pas s’attendre à une rédemption totale de Montgomery. Il est profondément amoral, auto-centré, prêt à exploiter n’importe quelle information à son profit. Oui mais, il va rencontrer l’amour… Qui sait comment il va évoluer?

hoyt[*] je vous recommande la lecture de cet article assez court et passionnant : La bataille du gin en Angleterre dans la première moitié du XVIIe siècle, de Susy Halimi, Halimi Suzy. La bataille du gin en Angleterre dans la première moitié du XVIIIe siècle. In: Histoire, économie et société, 1988, 7ᵉ année, n°4. Toxicomanies : alcool, tabac, drogue. pp. 461-473.

[**] Le dit Harte folies m’ayant fortement fait pensé aux jardins de Tivoli de Copenhague, qui commémorent bien l’esprit des Vauxhall

Festival du Roman Féminin

facebook_banniereIl me fallait un peu de temps pour « digérer » ce premier festival du roman féminin qui s’est déroulé le 20 et le 21 avril 2016. C’était tellement formidable que je suis ressortie là avec des paillettes plein les yeux et une licorne dans la tête 🙂

15 conférences, deux heures de dédicaces, et quelques jours de réflexion plus tard, voici le compte-rendu qui part dans tout les sens que je vous fait 🙂IMAG0250[1]

Au départ, l’idée était de profiter. Un premier festival du genre, des auteurs que je voulais rencontrer, j’ai décidé de poser des congés pour pouvoir participer. Bien m’en a pris, parce que pour y aller en transports en commun, je me suis levée deux jours de suite à 5h30, et couchée le premier soir vers 1h du matin 🙂

L’ambiance de ces deux jours était intense, j’avais décidé de suivre le maximum de conférences possibles, je n’ai pas pris de notes partout (j’aurais dû), et voilà quel fut mon choix :

Jeux d’histoire d’amour interactive : Is it love ?
très intéressante présentation d’un jeu sur mobile qui croise romance et jeu dont vous êtes le héro, premier du genre lancé par des français (cocorico!). Ils cherchent des auteurs pour ceux que ça intéresse…
Les mangas et la romance
un passionné qui parle de choses passionnantes, ça a donné une demi-heure de pur bonheur pour moi qui aime le manga. Leur apparition, les fixations des codes et des genres, l’émergence dès les années 70 de grandes dames du manga, une littérature qui n’est pas déconsidérée…
Le romantic suspense
Les blogs
Baaaad boys : Les méchants qui deviennent des héros
Où nous sommes arrivées à un consensus sur le fait que le Bad Boy, contrairement au méchant, est capable de rédemption. Et que c’est par ce que cette rédemption passe par l’amour et pour l’amour de l’héroïne, ça fait battre notre petit cœur de lectrice.IMAG0244[1]
L’évolution de la romance historique
Très intéressant (lol je me répète). On a parlé de l’évolution du genre, notamment de l’époque des années 70 où les auteurs anglo-saxonnes commence à aller au-delà « de la porte fermée » , du fait que les premières relations sexuelles décrites étaient souvent des scènes où le consentement de l’héroïne était ignoré par le héro (ce qui la laissait vertueuse?!).
L’héritage d’Angélique : rencontre avec Anne GolonannegolonUn moment plein d’émotion. Madame Golon a 94 ans, et quand elle parle de son Angélique et des recherches très poussées qu’elle a faite pour écrire sa saga, c’est avec une force et une passion qui sont confondantes.
Les cow-boys
La romance érotique et le BDSM
Écrire pour HQN
Gérer une série
IMG-20160421-WA0009[1]Ce qui nous plaît dans la Régence
La réponse est tout:)
La belle époque
La traduction
La série Maiden Lane.
Et là Tadaaaaa ! J’ai pris des notes à fond ! Article à venir !
La romance paranormale

Mais l’ambiance n’a pas été qu’intense : elle était sympathique et conviviale (les petits gâteaux étaient préparés par les organisatrices), chaleureuse, informelle (on pouvait croiser tout le monde dans les couloirs, dont les auteurs), le lieu était très bien choisi, et les sujets étaient tous passionnants.

J’ai eu le bonheur de discuter plus avant avec certains auteurs, toutes adorables:IMAG0240[1]Elizabeth Hoyt, la caustique, à qui j’ai bredouillé mon admiration, notamment en lui disant que j’adorais les contes qui débutaient chaque chapitre de ses livres,
Alyssa Alexander, l’émerveillée, qui se définit comme une jeune auteur, et qui a encore peine à croire en son succès et à la magie d’être invitée à Paris,
Loreleï James, la bonne copine, à qui j’ai dit « I love you » au lieu de « j’aime vos livres », ce qui l’a fait bien rire,
Julia London, la réservée, à qui j’ai expliquée avec une autre participante la frustration d’une française face à certaines traductions, et la différence entre les scènes de sexe en anglais et en français 😀 ,
Shelley Adina, la timide, à qui j’ai expliqué pourquoi la romance dite « inspirationnal » (romance chrétienne avec énormément de citations de la bible) ne marchait pas dans un pays qui a voté la séparation de l’église et de l’état et qui a vécu mai 68 😀 ,
Katharine Ashe, la passionnée marrante, avec qui j’ai partagé mes souvenirs de maîtrise sur la période médiévale qu’elle enseigne, au lieu de parler de ses bouquins :),IMAG0243[1]Tina Folsom, la coquine, qui vous explique avec l’œil qui frise que ses romans contiennent beaucoup de sexe, et qui quand vous lui répondez que ça vous va très bien, vous répond « alors vous aimerez ma première ligne » :D.

Et puis il y a eu le documentaire « Love between the covers », une immersion dans le monde de la romance aux USA, un documentaire extrêmement bien fait, très émouvant (je ne suis pas la seule avoir lâché une petite larme:)), instructif et respectueux.

Bref, ce premier festival a été une vraie réussite, et j’espère qu’il sera le premier d’une longue lignée:)

IMAG0252[1] En plus ont a été couvertes de cadeaux, merci encore !