Don’t come – Jessica Gadziala

Dont-Come-final-216x346 Présentation de l’éditeur (traduction par ma pomme) :

Le Dom:
Je ne suis ni détruit, ni torturé, ou marqué par la vie, ni un cliché, une de ces idées fausses, exagérées et sensationnelles sur ce mode de vie … et les hommes qui contrôlent leurs soumis d’une une main forte.
Je suis juste un Dom. Juste un homme qui vénère les femmes qui me font confiance et se soumettent.
Juste un homme qui aime être capable de leur montrer de toutes les façons ce que le cadeau de leur confiance peut leur apporter de plaisir inédits, jamais vécus auparavant.
Mais temporairement.
Simplement jouer. Juste du sexe.
Rien de plus.
Jusqu’à ce que je la croise.
Elle est tout ce qu’un Dom aussi expérimenté que moi ne devrait pas désirer – nouvelle dans ce style de vie, hésitante, ignorante.
Cela n’aurait jamais dû aller au-delà de ces premiers échanges en ligne.
Mais il y a quelque chose en elle, quelque chose qui me fait continuer à envoyer des SMS, à l’appeler, à lui apprendre à me faire suffisamment confiance pour me rencontrer.
Après une seule caresse, un seul échantillon, une seule nuit, j’ai su qu’il n’y avait pas de possible retour en arrière .
Elle était à moi. Et je vais lui montrer tout ce qu’elle a désiré ardemment toute sa vie de la part d’un homme.
Je suppose que je n’avais aucune idée – ou du moins je ne voulais pas m’avouer à moi-même – que c’était différent, qu’elle était différente, que nous étions différents. Et qu’une fois possédée, je voudrais la garder.
Si je peux la convaincre de rester …

Adley
C’est juste une décision prise sous influence de l’alcool.
Je me suis réveillée après une nuit avoir un peu – d’accord, beaucoup – bu pour oublier que «Trente est juste un nombre», pour constater que le moi-alcoolisé avait décidé de faire quelque chose de le moi-sobre n’aurait jamais eu le courage de faire, peu importe combien je le désirais.
J’ai rejoint un site de rencontres D / s.
Et je vais totalement, absolument supprimer ce compte et continuer ma vie.
Une vie où j’ai secrètement envie d’une main assez forte pour prendre le contrôle sur moi, contrôle auquel je m’accroche fermement.
Sauf que j’ai reçu un message.
De lui.
Je n’aurais jamais pu anticiper l’attraction que je ressentirai pour lui, à quel point le besoin en moi serait fort d’expérimenter avec lui toutes ces choses que j’avais désirées, mais que je me déniais.
Je ne savais pas ce que cela pourrait me faire éprouver, que cela pourrait me consumer, que je pourrais avoir besoin à ce point non seulement qu’il me touche, mais de lui.
C’est un terrain dangereux sur le quel s’engager, celui de lentement tomber amoureuse d’un homme qui a clairement exprimé que ce qui était entre nous était temporaire.
Il ne veux même pas me dire son vrai nom.
Et alors que les choses commençaient à devenir plus intenses – physiquement et émotionnellement – je devais commencer à me demander si le plaisir qu’il me donne vaux la peine de rester si cela doit conduire à un chagrin pour lequel je ne suis pas sûre d’être préparée …

Ce résumé est juste parfait. Il exprime parfaitement ce que j’ai ressenti à la lecture.
A l’heure de la sortie du troisième et dernier opus filmé de 50 nuances, je viens de lire un livre sur le BDSM au ton juste, aux personnages équilibrés et intéressants, dont le récit a une vraie progression.
Ici pas de sidération amoureuse, pas de mordillements de lèvres, pas de pieds marmoréens…
Mais deux trentenaires biens dans leur peau, biens dans leur vie, dont une a des envies inassouvies et l’autre maitrise le style de vie sur lequel elle fantasme.
DOM est riche (mais pas golden-boy-cuillère-d’argent-dans-la-bouche, et la source de cette fortune est très bien vue), et s’il couvre Adley de cadeaux, ce n’est pas de façon névrotique et hors de proportion.
J’ai aimé la façon dont Adley vient bouleverser son quotidien bien rôdé, et aimé qu’elle soit une femme forte et indépendante dans la vie.
J’ai aimé que, bien qu’étant dans une relation Dominant/soumise, un subtil équilibre se forge entre eux, que DOM soit si respectueux et capable de communication.
Et j’ai aimé les scènes muy caliente et leur gradation dans l’intensité des expérimentations, dans la recherche des limites de celles-ci.
Bref, cette histoire est très bien écrite, on y croit sans problème.
J’ai lu quelque part que l’auteur était anxieuse de la réception que l’on ferait à ce livre, qu’elle était sortie de sa zone de confort pour l’écrire.
Et bien la lectrice parmi des milliers d’autres que je suis peux la rassurer. « Well done, very well done ».

 

 

Monica Murphy – Never forget et Never forgive

9782280377225Coup de coeur pour cette duologie originale pleine de finesse. Un sujet hors normes, un traitement intelligent et une romance à laquelle on arrive à croire. En plus c’est bien écrit…

Présentation de l’éditeur: (*)

Entre la victime et le fils de son bourreau, l’histoire d’amour la plus interdite qui soit.

Quand Ethan s’est lancé à la recherche de Katie, la fille qu’il a sauvé des griffes de son kidnappeur, huit ans plus tôt, il voulait simplement s’assurer qu’elle allait bien, mais, à la seconde où il a posé les yeux sur elle, il a su qu’il voulait plus. Beaucoup plus. Alors, il a fait tout ce qu’il s’était toujours interdit : il est entré dans sa vie, sous sa nouvelle identité. Et, chaque jour qui passe, il s’enfonce un peu plus dans le mensonge. Mais comment faire autrement, alors qu’il est le fils du monstre qui a changé sa vie à jamais ?

C’est donc l’histoire de Katie, toute jeune fille de 12 ans, enlevée par un pervers qui abuse physiquement d’elle et se prépare à la tuer. C’est aussi l’histoire de Will, le fils du kidnappeur, qui a 15 ans, dont le père a abusé psychologiquement toute sa vie, qui découvre Katie dans la remise derrière sa maison et décide de la sauver.

C’est l’histoire de Katherine, 20 ans, qui décide de donner une interview et de raconter son calvaire à une journaliste de télévision qui de révèlera sans scrupules. C’est aussi l’histoire d’Ethan qui reconnaît regardant la télévision la personne la plus importante de son passé et qui part à la recherche d’informations à son sujet…. jusqu’à l’obsession. Jusqu’à ce que l’observation de loin devienne une rencontre déterminante….

Par le jeu des allers-retours entre les prénoms (subtile différenciation de l’avant et de l’après, temporel et psychologique) et un présent raconté de façon linéaire qui s’entrecroise avec un passé dont le récit est narré comme arrivent les souvenirs, parfois de façon chronologique parfois de façon thématique car en résonance avec le présent, on rencontre Katie/Katherine et Will/Ethan, on apprend leur histoire commune, on ressent la souffrance, le lien indéfectible qui se lit, la séparation. Et on attend les retrouvailles….

Mais voilà, Will/Ethan ne révèle pas pas tout de suite à Katie/Katherine qui il est…

Pourront-ils dépasser ce mensonge? S’accommoder du passé, construire un avenir?

Il y a tant de choses que j’ai aimé dans ce livre. J’ai aimé la volonté de s’en sortir de Katherine, l’amour inébranlable d’Ethan, la subtilité de la description des relations intrafamiliales de Katherine après son retour… Et puis toutes les questions qui se posent sur la (sur)médiatisation de ce genre d’affaires, la faim (malsaine) du public mais aussi sur la vérité objective et l’interprétation de cette vérité…

Une lecture qui me tire de mon silence bloguesque, c’est tout dire!9782280365031

(*) Je précise que je l’ai lu en anglais et n’ai pas jeté un coup d’œil à la version française. Mais j’ai présenté cette version française pour toutes celles et ceux qui me suivent et se plaignent que je parle principalement de livres non traduits!

The Henchmen MC – Jessica Gadziala

henchmenBon, j’avoue que j’ai une légère obsession pour les histoires de bikers…. Sans avoir vu Son of Anarchy, il faut le noter 🙂

Ceci dit, voici une série qui sort du lot. Une série bien badass comme je les aime, avec des one percenters, du suspens, de l’amour, des explosions, du sexe, des mâles alpha, des héroïnes à qui il arrive pleins de malheurs mais qui sont résilientes, bref un package alléchant.

Qu’est ce qu’un one percenter? C’est un terme typiquement US, qui désigne la frange de MC qui trempe dans les activités illégales. qu’est ce qu’un MC ? Non non non, ce n’est pas un Master of Ceremony ou un DJ mais bien un Motorcycle Club que fréquentent des brothers, des frères.

Donc les Henchmen MC sont des one percenters. Ils trafiquent des armes. Ce sont au départ des hommes durs, qui aiment leur moto, boire, le sexe sans attaches. Jusqu’au jour où…
LA femme arrive comme un chien dans un jeu de quille, et chacun à leur tour, un des brother tombe fou amoureux de cette femme qui vient de vivre un enfer et qui se trouve par hasard sur leur chemin.
Leur mâle alpha se réveille donc en eux, et leur désir de protéger coûte que coûte cette femme va mettre en péril leur vie, et leur club.
Ce que j’ai aimé dans cette série, ce sont d’abord les personnages. Bien campés, droits dans leurs bottes malgré leurs activités criminelles, beaux et musclés, les hommes sont à tomber. Chacun à un passé lourd, différent. Chacun à une personnalité attachante alors qu’au premier abord on ne resterait pas dans une ruelle sombre avec eux :).
Les femmes ne sont pas moins badass (dures à cuire) que les hommes. Leur fragilité sont aussi leur force. Elles se mettent vite à la hauteur de leurs hommes et ne s’en laisse pas compter.Il y a aussi l’univers dans lequel évolue les Henchmen (hommes de main), celui des réseaux illégaux; celui de la mafia, de la famille des usuriers, des survivalistes, des vendeurs d’esclaves…
toutes les catégories sont représentées et interagissent, souvent dans le fracas puisque les Henchmen se confrontent à eux pour sauver leur amoureuse.

L’écriture est fluide, le récit haletant, la progression des récits est maîtrisée. On s’attache aux personnages, et le petit truc en plus de Jessica Gadziala, c’est que l’épilogue donne à voir ce que les personnages deviennent dans les mois et les années à suivre; Ce qui donne aussi des cliffhangers de la mort qui tue car on a envie de savoir ce qui nous est tu et sera présent dans le prochain livre.

Il ne reste plus qu’un livre à priori, et j’avoue que j’ai très très très envie qu’il sorte au plus vite 🙂 Mais pas de date encore prévue… (Désespoir! :D)

Mais bon, comme Jessica Gadziala introduit pleins de personnages faisant partie d’autres séries qu’elle écrit,, je m’en vais faire une petite séance de rattrapage de ce que je n’ai pas encore lu… Une auteure que je vais prendre plaisir à suivre.

Hard love romance [02] – Wicked Dix – Monica James

wicked-dixPrésentation de l’éditeur (traduction par ma pomme):

J’ai toujours été un mauvais garçon, avec une réputation peu recommandable.
Puis j’ai rencontré Madison – la douce, vulnérable, et innocente Madison. Elle me donne l’impression qu’il y a de l’espoir pour moi. Comme si je pouvais être un homme bon. J’ai  besoin d’elle plus que j’ai besoin d’air pour respirer.
Il y a juste un problème: Juliet. C’est une tentatrice qui ne prendra pas un « non » comme réponse. Si je lui résiste, elle va utiliser notre sale petit secret pour tout gâcher avec Madison.
Je ne veux pas perdre Madison, mais puis-je vraiment changer? C’est ma chance de prouver que je peux.Mais cela va être l’enfer pour y arriver..
Êtes-vous prêt?

La première chose que je vais dire, tout à fait anecdotique, c’est que je ne suis pas fan du changement de nom de la série , Hard love romance, et du titre initialement attendu, Driven to sin, que je trouve plus à propos.

Cela étant dit, je me suis plongée avec délice dans la suite des aventures de Dixon, Madison et Juliet que nous avions rencontrés dans Addicted to sin.
Nous avions laissé Dixon dans un sacré bourbier. Avec son envie de meutre envers le frère de Madison, Juliet qui lui fait du chantage et Madison toujours dans l’ignorance de ce qui se trame derrière son dos.Et là commence l’enfer pour moi : comment vous inciter à lire la suite sans faire de spoilers? Je vais essayer :)Le docteur Mathews va se montrer à l’égal de lui-même. Tortueux, torturé, voulant tout avoir à la fois, usant de manipulation comme pas un. Et il y a Dixon, l’homme qui vous fait fondre par son charme, sa gentillesse envers Madison, et son amour fou pour elle. 14681589_582530651930081_5502652201766970177_n
Il va se passer bien des choses, et la cassure dans le récit, parce qu’évidemment Dixon va se faire rattraper par ses manipulations, est bien vue.J’ai adoré la fin du livre, digne d’une comédie romantique à l’ancienne.
Bref, j’ai tout simplement dévoré ce volume dans la nuit, et n’ai pas regretté d’avoir des cernes sous les yeux au travail le lendemain 🙂
Êtes-vous prêtes? Alors foncez sur ce livre qui sort en France le 10 novembre 2016… Ou tout de suite si vous lisez l’anglais!

Et juste pour le régal des yeux, voici comment Monica James imagine son Dixon… Bradley Cooper?! J’adhère à fond 😀

PS : j’ai eu le bonheur de rencontrer Monica pour une signature, elle est absolument adorable, souriante, enthousiaste…. Et mérite pleinement son succès!

Duke of Sin [Maiden Lane 10] – Elizabeth Hoyt

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Présentation de l’éditeur (traduction ma pomme):

Un Pécheur….

D’une beauté ravageuse. Vain. Sans scrupules. Valentine Napier, le duc de Montgomery, est l’homme à propos duquel Londres chuchote dans les boudoirs et ruelles sombres. Un débauché et un maître-chanteur notoire, Montgomery est de retour d’exil, avec l’intention de se venger de ceux qui lui ont fait du tort. Mais ce qu’il trouve dans sa chambre à coucher peut mettre à mal tous ses plans.

…Une femme honorable…

Née bâtarde, Bridget Crumb, la gouvernante, est intelligente, audacieuse, et farouchement loyale. Quand sa mère, une aristocrate, devient la cible d’une extorsion, Bridget rejoint pour la maisonnée du duc de Montgomery pour rechercher la preuve incriminant sa mère – et découvre quelque chose de beaucoup plus dangereux.

…Un secret qui menace de les détruire tous les deux.

Ébahi par la domestique trompeusement guindée – et l’espionne étonnamment pleine d’esprit – qu’il découvre dans ses appartements, Montgomery est intrigué. Même en essayant tant qu’elle le peut, Bridget n’arrive pas à résister au sournois mais charmant duc. A présent que tout deux entament un jeu perfide de chat et de souris, ils se rendent vite compte qu’ils ont tous deux des secrets – et qu’aucun d’eux ne peuvent être aussi néfaste ou innocent qu’ils le paraissent…

Voilà un livre fichtrement difficile à chroniquer. Que peut on dire sur une perfection ?
Car Hoyt a bien atteint la perfection dans cet opus de la série Maiden Lane.

D’abord il y a la flamboyance de Val. Cet homme a tout ce que l’on peut désirer : la beauté physique, l’intelligence supérieure, le charme, la richesse, le pouvoir… Et pourtant il est dans une quête inlassable de plus, plus de pouvoir sur ce qui l’entoure, sur les gens, sur les faits, se servant à la fois de cette intelligence et ses capacités innombrables pour récolter le maximum d’informations, pour faire chanter les gens, pour orienter des décisions. Homme lumineux mais homme de l’obscurité, homme craint mais jamais respecté, sulfureux au possible.
Il y la rectitude de Bridget. Ce n’est pas une beauté, elle est née bâtarde, travaille pour gagner sa vie, est donc soumise à l’humeur de ceux qui l’emploient…. Et pourtant elle est férocement loyale, aimante, généreuse, assoiffée de connaissances, et sait trouver les petits bonheurs dans la vie et le respect de soi-même dans sa probité. Femme de l’ombre mais femme pleine de lumière, droite et fière au possible.
Il y a l’attraction irrésistible des contraires, de l’ombre par la lumière, de la flamboyance du péché par l’austérité de la vertu. La compréhension progressive de la personnalité de Val qui amène à s’attacher à cet homme abject dans les faits, le dévoilement progressif des faiblesses de Bridget qui la rendent moins atteignable.
Et la plume de Hoyt, virtuose, qui vous emmène sur le chemin d’un amour profond et inévitable. Qui montre qu’il est toujours plus facile de céder à la tentation que d’observer une morale. Et que le chemin le plus difficile à faire est peut-être celui qui apporte la plus grande des récompenses.
Au milieu de tout ça, des scandales, des trahisons, des manipulations, des risques mortels, le Bien, le Mal, donnent la cadence d’un récit haletant, impossible à quitter, et dont il est difficile de se détacher ensuite…

 

Bossman – Vi Keeland

bossman

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Présentation de l’éditeur (traduction par ma pomme):

La première fois que j’ai rencontré Chase Parker, je n’ai pas vraiment fait bonne impression.
Je me cachais dans le couloir de la salle de bain d’un restaurant, laissant un message à ma meilleure amie pour me sauver de mon horrible rancard.
Il m’a entendue et m’a dit que j’étais une garce, puis s’est mis à me proposer des conseils en rendez-vous.
Je lui ai donc répondu de se mêler de ses affaires – ses propres grandes, magnifiques et égocentriques affaires – et je suis retournée à mon lamentable rancard.
Quand il est passé près de ma table, il a souri, et j’ai regardé son arrogant et sexy derrière retourner à son propre rendez-vous.
Je n’arrivais pas à m’empêcher de jeter un regard en coin à l’abruti condescendant qui se trouvait de l’autre coté de la salle. Bien sûr, il m’a pris sur le fait en plus d’une occasion, et me faisait un clin d’œil à chaque fois.
Lorsque le splendide inconnu et sa non moins magnifique partenaire apparurent soudainement à notre table, j’ai crû qu’il allait me dénoncer.
Mais à la place, il a prétendu que nous nous connaissions et ils nous ont rejoint à table – lui racontant des histoires élaborées et embarrassantes à propos de notre fausse enfance passée ensemble.
Mon laborieux rancard est devenu subitement et bizarrement intéressant.
Depuis que la soirée a pris fin et que nous nous sommes séparés, j’ai pensé à lui plus que je ne voudrait jamais l’admettre, même si je sais que je ne le reverrai jamais.
Je veux dire, quelles sont les chances que je le rencontre à nouveau dans une ville de huit millions d’habitants? Et puis … Quelles sont les chances qu’un mois plus tard, il devienne mon sexy et nouveau patron  ?

Tout commence donc entre Reese et Chase par son intervention lors d’un rendez-vous catastrophe, un premier rancard entre Reese et Martin, vieux garçon qui ne parle que de sa mère pendant le dîner. Chase avec son aplomb, sa loufoquerie et sa capacité à raconter n’importe quoi en gardant l’air totalement normal, devient le principal fantasme de Reese.
Reese est à la recherche d’un nouveau travail. Elle a «  malencontreusement  » eu une relation avec un collègue qui se révélera deux jours plus tard très fiancé, et promu au poste de chef du marketing, donc devenu son supérieur. Elle démissionne, rencontre Bryant, un homme charmant qui la courtise et qui pour une fois dans la vie amoureuse de Reese, semble ne pas être un looser.
C’est alors que le destin la remet sur le chemin de Chase, qui lui propose de l’aide pour trouver du travail, lui donnant le numéro de téléphone d’une chasseuse de tête.
Qui finit par l’embaucher pour la propre société de Chase…. Qui va passer son temps à draguer Reese, enchaînant les scènes cocasses et les réparties qui fusent.
Oui mais…. tout deux ont un passé douloureux qui finira pas les rattraper… Leur relation pourra-t-elle résister ?

Je vais d’abord faire le tour de ce que ce livre n’est pas : ce n’est pas un triangle amoureux (ouf Cess tu pourra le lire:)), ce n’est pas un livre creux, ce n’est pas un énième erotica entre le boss et sa subordonnée.
Ce livre est bourré d’humour, j’ai souri, j’ai même ri. Chase et son imagination débordante, Reese et sa causticité font un couple détonnant. Leur début de relation est hilarante.
En parallèle, on découvre très vite ce qui a entaché l’enfance de Reese, alors que le traumatisme de Chase est dévoilé par petites touches, des chapitres flash-back. Même si on sait très vite quelle en est la teneur, le déroulement du récit de ce qui s’est passé 7 ans auparavant dans la vie de Chase apporte à la fois de la respiration et de la profondeur à l’histoire.
Tout est cohérent et très bien amené. Les réactions de chacun des personnages sont crédibles, justifiées et touchantes.
Une histoire romantique à souhait, tendre et drôlatique. Un très bon moment de lecture pour moi.

The Hellions of Havisham [02] The Earl Takes All – Lorraine Heath

26029545Présentation de l’éditeur (traduction ma pomme):
Une nuit d’été, Edward Alcott succombe à la tentation et embrasse Lady Julia Kenney dans un jardin sombre. Cependant, il serait bon de taire la passion qu’elle suscite en lui car elle va épouser son jumeau, le comte de Greyling. Mais quand la tragédie frappe, et pour honorer le vœu qu’il fait à son frère mourant, Edward doit prétendre être Greyling, jusqu’à ce que la comtesse donne naissance à son enfant.
Alors que son mari revient d’un séjour de plusieurs mois, Julia le trouve changé. Plus hardi, plus audacieux et plus séducteur, même s’il se limite aux baisers. Avec chaque jour qui passe, elle tombe plus profondément amoureuse.
Pour Edward les braises du désir suscité cette lointaine nuit sont rapidement ravivées. Il désire ardemment être vraiment son mari . Mais si elle découvre sa ruse, elle le méprisera – et la loi anglaise l’empêche de se marier la veuve de son frère. Pourtant, il doit tout oser et tout risquer en révélant son secret s’il veut vraiment l’emporter.

La présentation de l’éditeur pose bien les bases du récit de ce deuxième tome de la série
Edward Alcott a embrassé celle qui doit prochainement épouser son jumeau. Elle ne l’a pas dénoncé, mais depuis cet incident elle le bat froid. Buveur, séducteur, joueur, Edward ne fait rien pour arranger cette situation, mais souffre de l’éloignement progressif de son frère.
Avant de rencontrer sa future femme, Greyling voyageait énormément avec son frères et leurs deux amis, avec qui ils partagent des circonstances tragiques. Trois des garçons sont devenus orphelins suite à une catastrophe ferroviaire. Leurs parents avaient désigné comme tuteur le père du quatrième. Hors celui-ci est tombé (partiellement) dans la folie après de décès de sa femme… Ils eurent donc une enfance étrange et marquante.
Greyling accepte de partir en Afrique en compagnie de son frère pour un dernier voyage, pour retisser les liens entre eux. En cela Julia le soutient et voit partir son époux alors qu’elle est enceinte. c’est sa quatrième grossesse, elle a déjà perdu trois bébés.
Son époux revient d’Afrique, accompagné du corps de son jumeau. Mais ce n’est plus le même homme… Comme elle n’est plus exactement la femme qu’il a quitté.

Ce qui est passionnant dans ce livre c’est que :
1/ Greyling n’est pas un mauvais bougre. Plus renfermé, plus posé, plus responsable qu’Edward, on le connait peu, mais  il reste un homme apprécié et appréciable. Toute la gageure pour Lorraine Heath, c’est de permettre au lecteur d’aimer Edward, d’avoir envie de voir Julia succomber à ce nouvel amour, tout en ne noircissant pas Greyling;
2/ voir l’évolution des sentiments d’Edward, qui s’avoue peu à peu qu’il a toujours été amoureux de Julia et voir Julia tomber amoureuse d’Edward. Voir la réaction de Julia quand elle apprend la vérité et la suite des évènements.
3/ constater le tour de force de l’auteur (qui franchement, m’a épatée) de ne pas tomber dans le tout rose, tout sucré ou dans le grandiloquent. Tout est fait de nuances, de sensibilité, de justesse dans les sentiments, dans l’évolution des personnages, dans les étapes du récit, et tout cela est cohérent. Et même si l’histoire finit bien, il faudra lever beaucoup d’obstacles et dépasser beaucoup de souffrance pour arriver à cette conclusion positive.

J’ai positivement été embarquée par l’histoire, le récit, les personnages. J’ai  tout simplement adoré.

The Prince Catchers [03] I Loved a Rogue – Katharine Ashe

19868651Aujourd’hui je vous parle du dernier livre d’une trilogie. Pourquoi je commence par la fin? parce que c’est cet ouvrage que Katharine Ashe m’a gentiment dédicacé!

Présentation de l’éditeur: (traduction ma pomme) :
Elle sait servir le thé, gérer un ménage, et coudre une modeste robe. En bref, Eleanor Caulfield est la parfaite fille de vicaire. Pourtant, il fut un temps où elle aurait tout risqué pour le gitan aux yeux noirs qui lui a brisé le coeur. Maintenant, il se tient devant elle, sombre, viril, et prêt à l’accompagner dans son voyage pour trouver la vérité au sujet de ses racines.
Partir onze ans auparavant aurait dû donner à Taliesin sa liberté . Au lieu de cela, il retourne vers Eleanor, déterminé à l’avoir pour lui tout seul, à la tenter de ses baisers, lui promettant une passion qu’elle s’est déniée si longtemps. Mais s’il était entiché avant, il est absolument pas préparé à ce qui va se passer quand Eleanor se décidera à abandonner toute convention, et à vivre vraiment.

Eleanor est l’aînée de trois sœurs. Rescapées d’un naufrage qui n’a laissées que ces trois petites filles comme survivantes, trop jeunes pour savoir s’identifier, elles seront placées dans un orphelinat géré par une vraie marâtre.
Un jour, le vicaire Caulfield vient les recueillir. Il vient lui-même de perdre femme et enfant et veut donc adoucir son deuil.
Eleanor, Arabella et Ravenna sont donc élevées modestement, par un père adoptif érudit, en compagnie de Taliesin, jeune gitan un peu plus âgé qu’elles, qui bénéficie, grâce aux menus travaux effectués pour le vicaire Caulfield, de l’éducation auquel il n’aurait jamais eu accès autrement.Un jour de foire, la diseuse de bonne aventure fait une prédictions aux trois petites filles : elles retrouveront leurs parents si l’une d’elle épouse un prince, et continuer à jalousement cacher la bague d’homme qui a été confiée à Eleanor par sa mère avant d’embarquer…
Déjà Arabella et Ravenna ont cherché leur prince, ont échoué mais trouvé l’amour et un mari. Il ne reste plus qu’Eleanor, la fille parfaite du vicaire : effacée, studieuse, prodigieusement intelligente et instruite, le bras-droit de son père adoptif.
Ayant souffert d’une maladie grave des poumons à l’adolescence, elle est perçue comme fragile par toute sa famille.
Le seul à la voir différemment, c’est Taliesin, qui tout au long de la convalescence d’Eleanor, la poussera vers la guérison.Ils vivent ensemble leurs premiers amours, leurs premiers émois. Mais aussi une intense trahison quand Taleisin disparaît de la vie d’Eleanor après l’échange de leur premier baiser, sans explications.
Onze ans plus tard, c’est le remariage du vicaire Caulfield qui va inciter Eleanor à partir de sous son toit pour vivre une  grande aventure, et part à la recherche de ses racines… Flanquée de Taleisin à qui Arabella et Ravenna demande de veiller sur leur sœur.27850278
Tous les deux sont blessés par leur rupture : elle n’a pas les clés pour la comprendre, il tait les raisons de son départ.
Leur quête s’annonce mouvementée, leur relation tout autant… Comment vont-ils se retrouver? Que découvriront-ils sur le passé des trois sœurs?

Le récit est virevoltant, plein de rebondissements et de passion. Comme toute la série d’ailleurs.
J’ai aimé la sortie de sa coquille d’Eleanor, l’amour pur que lui porte Taliesin (même s’il est buté le garçon sur l’idée qu’il ne peut pas lui arriver à la cheville du fait de ses origines gitanes), le background historique intéressant et rarement exploité, le romanesque de l’histoire familial des trois sœurs.
Préparez-vous à (je cite Katharine Ashe, qui parle très bien français) « une tempête d’émotions » 🙂

20150901LUENVO

Castles Ever After [01] Romancing the Duke – Tessa Dare

18052985Présentation de l’éditeur : (traduit par ma pomme):
Dans le premier tome de la captivante série de Tessa Dare, Castles Ever After , une mystérieuse forteresse est le cadre d’ un amour improbable. . .
En tant que fille d’un célèbre auteur , Isolde Ophelia Goodnight a grandi avec des histoires de chevaliers courageux et de damoiselles. La romance fera partie intégrante de son avenir à elle aussi, elle n’en doutait pas. Les histoires offraient d’infinies possibilités.
Mais à mesure qu’elle grandissait , Izzy les a biffées . Une par un par une.
Vilain petit canard transformé cygne ?
Enlevé par un beau brigand ?
Sauvée de la corvée par un prince charmant ?
Non, non , et … Heh .
A présent, Izzy a abandonné toute aspiration à la romance. Elle se contenterait d’un toit au-dessus de la tête.
Quel conte de fées reste-t-il à une femme de 26 ans, indigente, qui n’a même jamais été embrassée ?

Celui-ci.

Isolde Ophelia Goodnight est la fille de Sir Goodnight, célèbre écrivain d’une série pour enfants dont le cadre se passe dans un Moyen-Âge fantasmé de l’amour courtois, des chevaliers à la blanche armure, et des fêlons au cœur noir.
Tous les tomes commence par l’évocation d’Izzy, petite fille qui n’arrive pas à dormir dans sa chambre au plafond décoré d’étoiles et dont le père aimant va lui raconter une histoire chaque soir.
Mais la réalité n’est pas la fiction. Père absent, totalement immergé dans l’écriture et dans l’adulation de ses fans, il décède brutalement, laissant sa fille, qui lui a servit de secrétaire depuis longtemps, sans le sou puisqu’il n’a pas pensé à rédiger de testament. Il lui laisse toutefois un héritage moral pesant, la fascination et l’adoration de milliers de lecteurs, dont une partie s’est tellement investie dans le monde imaginaire De Sir Goodnight qu’elle ne fait plus la part des choses entre imaginaire et réalité, assimilant Izzy à la petite fille du livre, ne la voyant pas grandir, lui offrant des cadeaux aberrants tel qu’une hermine, une sale bête qui refuse de se laisser apprivoiser, parce que dans le livre…
Indigente, banale et désespérée, Izzy apprend une nouvelle incroyable : son parrain lui laisse en legs un château.
Ne faisant ni une, ni deux, elle s’embarque vers le Northumberland pour le château Gosley, sa nouvelle demeure.
Un seul hic: le détenteur précédent du château, avant que le parrain n’acquière le dit château, n’est pas mort…
Et Ransom William Dacre Vane, le onzième Duc de Rothbury, ne comprend absolument pas pourquoi cette jeune femme débarque dans sa vie, son chez lui, revendiquant la propriété du fief ancestral de sa famille. Emporté, méfiant et autoritaire, Ransom n’a rien pour plaire.
A sa décharge, Izzy ignore tout du Duc, qui, blessé sept mois auparavant lors d’un duel, a perdu la vue et se terre à Gosley, un château totalement délabré et pratiquement vide de meubles, peuplé par une myriade de chauve-souris.
Izzy veut rester, Ransom veut la faire partir. Mais il faut comprendre comment ils en sont arrivés là, et la seule façon de le faire est d’explorer la correspondance de Rothbury. Izzy propose donc un marché: elle reste au château comme secrétaire tant que cette correspondance n’a pas été lue. Ransom accepte, persuadé qu’il pourra bientôt la chasser de ses terres…

Une héroïne pleine de bon sens et de gaité, forte, qui fait face à son statut d’icône littéraire avec gentillesse, un héro ombrageux, affaibli par son handicap, rongé par l’orgueil, dépassé par la personnalité d’Izzy, en qui il finira par ne « voir » que beauté, un sombre complot pour spolier le Duc, l’intervention farfelue mais généreuse des fans de Sir Goodnight, un rebondissement (auquel j’avoue avoir pensé assez vite dans ma lecture), voilà les ingrédients d’une charmante histoire, très drôle, mais qui pose une vraie question sur la célébrité.

A venir sur le blog…

Grâce au Festival du roman féminin, j’ai eu la chance d’emporter avec moi pleins de livres dédicacés. Je vais donc me faire un plaisir de vous les bloguer dans les semaines à venir. J’aurais le plaisir d’ajouter ce logo à chaque chronique!20150901Et je commencerai par Katharine Ashe… Pour une fois je ferais consensus, car il est aussi traduit en français!